un livre à la mer

Des mots, des mots couchés là, comme tristement abandonnés pour nourrir notre imagination. Des mots qui vont nous heurter, nous bousculer, nous caresser et parfois jusqu’à nous subjuguer.

Des mots qui peuvent nous inviter à évasion, nous donner à réfléchir, nous intriguer, nous faire jusqu’à rire à en pleurer, parfois ils peuvent nous heurter à nous en faire pleurer de tristesse si ce n’est pas de désespoir.

Allé, cessez d’hésiter et lancez-vous, ouvrez un livre ou du moins le début, tournez une page. Si les mots vous parlent, vous charment, vous interpèlent c’est gagné. Laissez vous aller à lire une, puis deux, puis trente pages et puis vous continuerez jusqu’à terminer l’ouvrage en vous délectant des mots et à vous délester de votre quotidien.

L’auteur aura su, aura réussi, aura oeuvré pour vous faire aimer ses mots en les mêlant subtilement les uns aux autres jusqu’à en faire devenir des phrases, des paragraphes, des pages et des pages : un livre.

Certains mots judicieusement mis à côtés les uns des uns sont pure magie lorsqu’on les lit.

Des lettres, des gouttes. Des mots, des flaques. Un paragraphe, une rivière. Des chapitres, des fleuves. Un livre, la mer .. La mer, flots de mots.

Seul problème, il vous faut trouver le livre, ce livre qui va vous faire aimer la lecture, jusqu’à devenir addicte.

Ambitieux projet que celui de l’écrivain lorsque la première goutte d’encre il jette sur la feuille blanche, telle une traversée du désert, en quête d’eau, en quête des mots.