L'idée que l'on se fait de la gentillesse

Si Dieu ne les avait pas voulu tondus, il ne les aurait pas fait moutons (Elli Wallach)! 

Cette citation, je l’ai en horreur !! 

. Est-ce parce que l’on est trop gentils que l’on peut de nous faire ce que l’on veut ? Etre gentil, ce n'est pas tout accepter, mais au contraire être capable de s'affirmer tout en conservant une bienveillance envers les autres, ce qui aux yeux de certains peut être perçu comme de la faiblesse. 

Etre gentil c’est être respectueux, bienveillant, confiant, être patient, être dans la gratitude, être positif, avoir de l’humour, faire preuve de gratitude, de générosité et de compassion… 

Et pourtant la gentillesse, de nos jours, dans ce monde de stress, peut être une puissance qui désarme. 

La gentillesse est une force, et non pas une faiblesse. On est gentil par choix et non pas par passivité. Un sourire ouvre bien des portes. La gentillesse surprend et désarme et laisse aussi entrevoir que l’on ne va pas pour autant se laisser marcher dessus. 

Des études ont montré que la gentillesse, à condition qu’elle soit spontanée et désintéressée, aide à préserver sa santé :

 La gentillesse diminue le stress : parce que se montrer aimable et généreux procure un certain plaisir, les gens naturellement altruistes et sympathiques ont un taux de cortisol – l’hormone du stress – inférieur d’environ 20 % par rapport au reste de la population. Un effet favorable aussi au bon fonctionnement de notre système immunitaire, sensible au stress.

On peut exprimer son désaccord sans blesser. Le tout est de le dire de la bonne manière, après avoir pris le temps d’écouter son interlocuteur sans l’interrompre. 

« J’ai entendu ton point de vue, je le comprends, toutefois le mien est celui-là ».

Pour toutes ces excellentes raisons, et bien d’autres probablement, je continue à me comporter de façon gentille, sereine et aimable, ce qui me fait énormément de bien en plus de faire du bien à la personne que j’ai en face. 

Je vous souhaite un très bon week-end !