publié le
17/04/23
Nous ne sommes qu'à la mi-avril et déjà la saison des feux a commencé. Il faut dire que la nature a grand soif, que si vous vous promenez dans les Albères (partie des Pyrénées qui va du Perthus à Cerbère et qui se jette dans la Méditerranée) ça fait mal au coeur de voir tant d'arbres morts (chênes lièges, châtaigniers, acacias, etc etc) sous nos pieds les feuilles craquent, la terre est sèche et il ne coule d'eau à aucune source. Le déficit hydrique atteint -73% dans notre région du sud de la France, la classant en climat désertique. Ce serait la sécheresse la plus importante depuis le début de relevés de Météo-France en 1959.
La planète terre subit un réchauffement climatique naturel, certes, mais accéléré par la pollution générée par les hommes.
Ne pourrions nous, face à tous les cris d'alarmes de scientifiques, climatologues, du Giec réagir en commençant par consommer autrement, cesser l'élevage industriel de bovins qui génère tellement de CO2. Aujourd'hui, à l'échelle mondiale, l'élevage représente 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre – soit autant que le secteur du transport !. Pourquoi couper cette belle branche sur laquelle nous sommes tous assis ?
Ceux qui nous gouvernent ont ils des oeillères ? L'argent, le profit ... c'est ce qui dicte leurs décisions et non pas le bien être de la terre et par voie de conséquence le notre. Pardon Gaïa ils ne savent pas ce qu'ils font.